dimanche 30 septembre 2007

La planète Québec

Si vous n'avez pas encore vu ce petit bijou de Martin Petit. À écouter... sans trop de sérieux.

jeudi 27 septembre 2007

Parti libéral du Québec : club privé à accès restreint

La vice-première ministre, Nathalie Normandeau, affirmait hier, en réponse au sondage CROP-La Presse, que : «Je fais confiance à l'intelligence des Québécois. Ils seront en mesure de poser un jugement positif et favorable sur l'ensemble de notre action.»

De un, Mme Normandeau, si les électeurs québécois sont intelligents, comme vous le dites si bien, même dans votre patelin de Bonaventure vous serez battu et le PLQ sera rayé de la carte dans toutes les circonscriptions à majorité francophone (Bonaventure comprenant toutefois une bonne part d’anglophones).

De deux, croire que c’est l’intelligence qui fera voter les gens du « bon bord », ça montre le peu de considération qu’on les élus libéraux envers la population. C’est d’ailleurs un trait très distinctif de ce club sélect qu’est le Parti libéral; penser que les gens vont les réélire sans fin, car ils sont au pouvoir.

Toutefois, il faut une direction, des idées à proposer. Ce que le Parti libéral n’a plus depuis bien des années.

Rester au pouvoir, seulement pour rester au pouvoir, c’est tout ce qui reste de rêve pour les députés libéraux. Belle vision du Québec!

Photo sans son poing sous le menton : site Internet PLQ

mardi 25 septembre 2007

Mauvais calcul M. Dumont!

Mario Dumont attribue le bon résultat de Pauline Marois au vote libéral qui a penché à la faveur de la nouvelle chef du Parti Québécois. Pour un parti qui se dit autonomiste, ne pas avoir attiré le vote fédéraliste devrait faire un peu peur.

Le chef de l'ADQ devrait renvoyer ou, du moins, parler dans le casse de ses stratèges politiques. Croire que la victoire sans équivoque de Pauline Marois n'est le fruit que des vieux libéraux montre bien que le leader autonomiste est à côté de la coche. Est-ce que la victoire de Pauline Marois ne serait tout simplement pas le fruit de son statut de leader? Le Parti québécois ne serait-il pas en train de remonter la pente et de gruger le vote adéquiste?

Parce qu'en voyant la remontée du Parti québécois, Mario Dumont sait que c'est une bien mauvaise nouvelle pour lui. D'abord, c'est grâce aux souverainistes fatigués que Mario a pu faire aussi bonne figure dans le 450 et dans le centre du Québec. Et si ce vote retournait à la formation souverainiste. Le "swing vote" redonnerait beaucoup de sièges au PQ.

Ensuite, parce que l'élection partielle de Charlevoix aura prouvé quelque chose à l'ADQ: il ne pourra pas compter sur le vote fédéraliste. Sans le vote massif des fédéralistes, l'ADQ ne pourra jamais espérer former un gouvernement majoritaire. C'est ça qui arrive quand on joue trop à cheval entre deux concepts que sont l'amour du Québec ou le partenariat canadien.

Finalement, si quelqu'un peut être haït plus que les souverainistes par les fédéralistes, c'est bien Mario. Meilleure chance la prochaine fois M. Dumont... si un jour elle se représente.

Photo : google

lundi 17 septembre 2007

Deux têtes valent mieux que celle de Charest

Les Libéraux commençaient à paniquer ; le pouvoir n’est plus à porter de main. Quoi faire donc? Mettre à la porte le vieux bois mort et engagé de nouveaux faiseurs d’images.

Le PLQ a donc engagé John Parisella et Michel Bissonnette.

Dans le cas de John Parisella, la surprise n’est pas importante, car ce vieux routier de la scène politique québécoise est un libéral engagé. Très respecté dans le milieu fédéraliste québécois M. Parisella mérite le respect de tous, étant conseiller des derniers premiers ministres libéraux et il a une longue feuille de route. Un conseiller de la plus pure tradition libérale.

Pour Michel Bissonnette, rien n’est moins sûre. Michel Bissonnette a été président de la Commission jeunesse du Parti libéral québécois. Il n’a pas été commissaire à n’importe quel moment période. En pleine crise constitutionnelle du Lac Meech.

Par exemple, au même moment, Jean-François Simard était président des jeunes libéraux, mais à l’échelle canadienne. Après la déconfiture de Meech, M. Simard a quitté les libéraux fédéraux pour le Bloc Québécois. Ensuite, il est devenu député et ministre dans les gouvernements Bouchard et Landry.

À cette époque, les jeunes de toutes tendances étaient tentés par l’option souverainiste.

L’aile jeunesse libérale avait fait d’énormes pressions sur Robert Bourassa pour qu’il opte pour la souveraineté. M. Bissonnette avait fait équipe avec Jean Allaire pour mettre sur pied une option qui mènerait inévitablement vers la souveraineté, ou du moins, beaucoup plus de pouvoir pour le Québec. 22 pouvoirs fédéraux vers le Québec et tous les points d’impôt.

Celui qui était l’assistant du capitaine Bissonnette se prénommait Mario Dumont. Quelques mois après Meech, Dumont prit les reines de l’aile jeunesse libérale pour, ensuite, la quitter aux côtés de Jean Allaire et former l’Action Démocratique du Québec.

Donc que peut-on penser de Michel Bissonnette ? Ce ne fût qu’une erreur de jeunesse d’opter pour la souveraineté? Est-ce que l’homme prépare l’arrivée de Mario Dumont à la tête du PLQ? Avouons qu’à court terme, c’est le seul moyen pour Mario Dumont de prendre le pouvoir ou du moins d’avoir une équipe digne de ce nom.

J’ai peut-être beaucoup d’imagination. N’empêche que MM. Bissonnette et Dumont sont très près idéologiquement.