mardi 18 décembre 2007

L'instinct solitaire de Dumont


Très bon reportage de la SRC à propos de l'Association démocratique du Québec... L'Action pardons! Vous pouvez le visionner ici!

Surtout quand on sait que Mario Dumont et son entourage contrôle le message comme le font les Conservateurs de Stephen Harper; très serré! Mais l'establishment adéquiste y est contraint.

Surtout quand un de tes candidats rebaptise l'ADQ, l'ASSOCIATION démocratique du Québec...

Quand plus d'une demie douzaine de députés sont ouvertement souverainistes.

Quand un des plus jeunes députés de l'ADQ a participé à la campagne à la chefferie du Parti libéral du Canada pour le compte de Michael Ignatieff.

Quand un député affirme que sa qualité est la toxicomanie...

Quand une des têtes d'affiche à l'Assemblée nationale voulait se présenter pour le PLQ, une semaine avant le début des dernières élections.

Et finalement, quand on entend dire par le leader parlementaire de l'opposition officielle, que le rapport Allaire n'est qu'une brique de la fondation adéquiste, tandis que Mario Dumont réaffirme dans L'instinct Dumont que le rapport est la pierre d'assise de son parti. Il y a un léger manque de cohérence.

Les péripéties devraient se poursuivrent en 2008, sans aucun doute...

Il y a bien M. Merlini qui égaye par son sens de l'humour. Mais on en demanderait un peu plus de la part d'un représentant de la plus haute instance politique québécoise.

Il y a aussi M. Caire qui a surpris, mais quand on est opposé à la tête d'affiche des Libéraux en Santé, il est difficile de se faire voir et de gagner beaucoup de points.

L'Association... L'Action démocratique du Québec aura beaucoup de pain sur la planche pour prouver à la population qu'elle est une alternative intéressante pour prendre le pouvoir.

Il faut croire que le manque d'expérience des députés adéquistes ce n'est pas comme l'instinct politique de Mario... Il en manque beaucoup à l'Assemblée nationale!

dimanche 16 décembre 2007

Élections en 2008 ?


Pendant que la ville de Québec se met sur son 36 pour célébrer son 400ème, les électeurs du Québec affutent leurs crayons afin de voter pour une cinquième et possiblement sixième fois en cinq ans. C’est le lot des gouvernements minoritaires qui ont une espérance de vie de 18 mois environ.

Au Québec le gouvernement libéral pourrait se faire battre dès le prochain budget en mars 2008, mais tout dépendra de ce qui se passera à Ottawa. À Ottawa, les trois partis d’opposition veulent défaire le gouvernement, donc il est pratiquement assuré que nous seront en élection fédérale. Le gouvernement québécois serait donc sur la sellette le temps des élections canadiennes.





Parti libéral du Québec

- A besoin de temps (Jean Charest et le gouvernement minoritaire aussi…)
- Le gouvernement minoritaire fait beaucoup moins d’erreurs que par le passé (mandat 2003-2007)
- Le gouvernement risque de s’essouffler si le 2ème mandat est trop long (alternance traditionnelle au Québec après 2 mandats)





Action démocratique du Québec

- Le parti a le vent dans les voiles, car il progresse depuis le début de son existence
- L’instinct Dumont risque d’aider Mario Dumont à trouver le prochain sujet qui allumera l’électorat
- Il y a un sérieux manque de candidats-députés de qualité
- Le parti doit prouver qu’il est prêt à gouverner d’ici 3 mois, c’est-à-dire le prochain budget…





Parti Québécois

- Pauline Marois a imposé son rythme avec le projet de loi sur l’identité, les autres doivent suivre
- Les souverainistes voteront contre le prochain budget au printemps
- Les ressources financières du parti sont extrêmement limitées
- Les souverainistes devront mener une campagne claire sans vendre la souveraineté immédiate


L’ADQ et le PQ ne devraient pas voter de la même façon, car si l’un va bien, l’autre régresse. Donc ce sera sûrement au PLQ de décider quand son parti tombera. À moins que l’ADQ et le PQ soient à égalité lors du vote du prochain budget (+/- 30%). Il faudrait alors que le PLQ baisse considérablement dans les intentions de vote. Ce serait alors aux partis d’opposition d’amener le parti vers l’abime en l’obligeant à commettre des erreurs.