mercredi 4 juillet 2007

D’une Indépendance à l’autre !

Aujourd’hui c’est jour de fête chez nos voisins états-uniens. Il y a 231 ans, treize colonies britanniques déclaraient leur Indépendance contre à la métropole londonienne.

Ce qui marque surtout la société états-unienne c’est la fierté du peuple. Dès leur plus jeune âge, les étudiants des États-Unis apprennent pratiquement part cœur le nom des fondateurs de la Fédération d’Amérique. Qui sont les pères fondateurs canadiens..? McDonald, Brown, Cartier, ça ne vous dit rien? Je vous laisse chercher… Preuve que le sentiment identitaire canadien est très faible!

Le 1er juillet, qui a fêté la « Confédération » ? Qui a laissé flotter son drapeau à la feuille d’érable sur son balcon ?

Aux États-Unis, on voue un culte au drapeau, aux fonctions politiques et aux idéaux, telles la liberté, la justice, la démocratie et autres. Ça en devient ridicule parfois, mais la marge est mince entre la passion et la folie.

Tout ça pour en revenir à nos moutons… Le Québec aurait pu être le 14e état fondateur en 1776. Cependant, deux ans plus tôt, les Canadiens refusèrent l’invitation des colonies dissidentes.

Pour plusieurs, les Francophones d’Amériques ont passé pours des poules mouillées.

Cependant, deux siècles plus tard, on peut dire sans se tromper que le fait francophone aurait disparu du portrait nord-américain. Nous n’avons qu’à regarder l’exemple de la Louisiane pour s’en convaincre.

Le problème est qu’une minorité ne peut constamment survivre sans un État fort. C’est un peu ça qui est arrivé durant la Révolution tranquille au Québec. La minorité francophone du Canada, c’est servi de son État, le Québec, pour se protéger. Économique, socialement et linguistiquement.

Il y a quand même quelque chose de malsain à être continuellement une minorité.

Pour le développement d’un peuple, tout passe par son émancipation. C’est un peu et beaucoup pour ça que le Québec cherche, à son tour, à acquérir son Indépendance.

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