samedi 5 mai 2007

De tête à claque à face à claque!


Depuis que l’ADQ a fait élire 41 candidats le 26 mars dernier, Mario Dumont et son leader parlementaire, Sébastien Proulx, s’amusent à jouer aux durs avec le Parti Québécois.

Normal, les autonomistes ont fait élire plus de député que les souverainistes. Ils ont le beau jeu. Les règles parlementaires sont pratiquement muettes en ce qui attrait aux bénéfices qui pourraient être octroyés au deuxième parti d’opposition.

Sébastien Proulx a décidé de jouer son rôle de pitbull en refusant toute concession à Diane Lemieux, femme de confiance d’André Boisclair, et Jean-Marc Fournier leader libéral.

Il ne faudrait pas que l’ADQ prenne trop goût au pouvoir que lui procurent les sièges de l’opposition officielle, car il tomberait ainsi dans le même vice que les « vieux partis ». Soit celui de se croire plus gros qu’il ne l’est vraiment.

L’ADQ est encore une formation instable et sans organisation. La plupart des candidats de la dernière élection travaillaient avec moins de dix bénévoles au local électoral… lorsqu’ils en avaient un à leur disposition.

De jouer les durs, dès les premiers jours n’est peut-être pas la solution et si les députés de l’ADQ n’allume pas plus vite et pensent avoir la science politique infuse, ils pourraient frapper un mur populaire très rapidement.

Sous un gouvernement minoritaire, la population a le parti au pouvoir à l’œil, mais l’opposition officielle également. D’autant plus quand c’est l’Action Démocratique du Québec et que vous êtes un parti en pleine ascension.

L’arrogance de Mario Dumont pourrait facilement irriter les électeurs et faire de lui une belle face à claque.
Caricature : CHAPLEAU

1 commentaire:

Emmanuel Simard a dit...

L'arrogance ... Ce mot décrit tellement bien l'ADQ. J'abonde dans le même sens que vous sur mon dernier billet de mon blogue. Si cela vous intéresse.