jeudi 31 mai 2007

« Pauline a demandé de ne pas y aller! » - François Gendron

- Oui bonjour?
- François?
- Ah Pauline! Comment vas-tu?
- Bien, bien! M. le chef intérimaire, pourriez-vous ne pas aller en élections svp?
- Oui, mais Pauline, les libéraux nous offre si peu!
- Qu’importe, trouvez un moyen de ne pas aller en élections tout de suite!
- Bon… ok!

Les électeurs québécois n’auront pas à se rendre dans les bureaux de vote pour une deuxième fois en moins de 3 mois. Les péquistes ont décidé de ne pas voter en « masse » contre le budget Jérôme-Forget. Ils ne seront que 3 à se prononcer lorsque qu’aura lieu le décompte en chambre.

Oui, la formation souverainiste manque de couilles en faisant ça. Toutefois, bien peu de gens voulait aller en élections durant le congé de la construction.

Ce que recherchait avant tout le PQ, c’est de retrouver sa voix au chapitre. Depuis le 26 mars dernier, la formation politique de René Lévesque était reléguée aux oubliettes et plusieurs députés pestaient en pensant au peu de considération que leur portaient les médias et les deux autres partis de l’Assemblée Nationale.

Le PQ était complètement oublié dans sa « cage à poule ».

Jusqu’à ce que le chef intérimaire, François Gendron, annonce que le PQ s’opposait au budget proposé par les libéraux.

Le PQ a retrouvé sa voix cette semaine et de façon éloquente.

On ne peut pas en dire autant des adéquistes qui ont montré peu de sens politique. Mario Dumont n’était même pas dans la capitale en pleine période de crise… Il y a des moments où il faut montrer que nous avons la carrure d’une chef d’État. Mario a manqué sa « shot »!

Il est clair que Pauline Marois a eu son mot à dire lorsque le caucus du PQ s’interrogeait à savoir s’il devait faire tomber le budget libéral. La future chef a mis son poids politique dans la balance.

Elle a maintenant un an, car le budget libéral 2008 sera assurément battu, pour convaincre la population, rebâtir le parti, son programme et son financement.

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